mardi 5 juin 2012

007


La présidentielle juste avant le festival de Cannes, c'est tout à fait "in". La politique en France, ce n'est peut-être pas le cirque comme disent certains méchants, mais, à coup sûr, c'est du cinoche. La présidentielle, c'est du Ian Fleming tout craché, très personnalisé, centré sur le héros. Pendant cinq ans, on a eu à l'écran une sacrée vedette avec des films comme "Casse-toi, pov' con!" ou "Racaille" qui ont fait un tabac fumant. Et puis, c'est comme tout, avec le temps, l'acteur lasse et baisse et le public commence à s'éloigner: il faut bien reconnaître que " Retour à Gandrange" et " Frontière, c'est pas un gros mot", ont carrément fait un bide. Alors,évidemment, la production modifie le casting et le style: 007-NicolaSeanConnery est remplacé au générique par 007-FrançoiSmiley modèle John le Carré. Mais, qu'on se rassure, les répliques cultes demeurent:

" Mon nom est Bond, Euro Bond!"

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