Dès son arrivée à Bruxelles avec les élus de sa liste "Renaissance" aux dernières élections européennes en France, Nathalie Loiseau qui briguait la présidence du groupe des "Libéraux" au Parlement européen, s'est fendue de quelques commentaires pas piqués des hannetons sur quelques notabilités comme Guy Verhofstadt, ancien Premier ministre belge, Manfred Weber, Président du Groupe PPE au Parlement européen, Jean Arthuis, eurodéputé et ancien ministre français, avec cette conclusion magistrale: "le problème en Europe, c'est Merkel"… Le tout "off", mais du "off" au "in", il n'y a qu'un battement d'aile, ce qui lui vaut, dans la presse, quelques titres tous plus aériens les uns que les autres comme:
"Loiseau se brûle les ailes à Bruxelles" (Canard enchaîné 12.06.19)
"Comment Loiseau a raté son atterrissage à Bruxelles" (Figaro 13/14.06.19)
Du coup, Nathalie a renoncé à la présidence visée.
Mais tout cela, c'est du détail. La vraie question, maintenant, c'est: Macron va-t-il y laisser des plumes?
Si c'est le cas, il pourra toujours se consoler en se disant que l'électorat est volatil ...